Passé par Sochaux pendant trois saisons, Souleymane Diawara a confié à So Foot qu'il était "choqué" par la situation de son ancien club, qui a été rétrogradé administrativement en National et qui pourrait déposer le bilan faute de repreneur.
Souleymane Diawara a passé trois saisons à Sochaux, entre 2003 et 2006. Le défenseur a remporté avec ses coéquipiers la Coupe de la Ligue 2004 mais garde des "dizaines de souvenirs" de son passage à Bonal. Près de 20 ans plus tard, le club est menacé de disparition, faute de repreneur et d'une relégation administrative en National.
"Ça me fait très mal au cœur"
Le propriétaire actuel, le groupe Nenking, n'a pas pu combler le déficit prévisionnel pour la saison à venir. Après avoir terminé 9e de la dernière saison de Ligue 2, le club avait été relégué administrativement en National, et pourrait dégringoler jusqu'en N3 et perdre son statut pro.
Dans un entretien à So Foot, Souleymane Diawara se dit "choqué" par la situation. "Je ne m’y attendais pas du tout. Je suis en deuil, a lancé l'homme de 44 ans. Sochaux, c’est un club particulier pour moi. C’est là-bas que je me suis révélé, au-delà du Havre, mon club formateur. Je me suis fait connaître à Sochaux, j’ai gagné mon premier titre là-bas, j’ai goûté à l’Europe avec le FC Sochaux… Ça fait bizarre cette situation. Voir le club descendre en National de cette manière m’a fait très mal au cœur."
Marqué par ce "club familial", Diawara garde encore "plein d'amis" de son passage en Franche-Comté. L'ancien joueur de l'OM se dit prêt à aider Sochaux et à revenir "en courant" si on fait appel à lui. "Si je peux apporter ma pierre à l’édifice, je n’hésite pas une seconde, a confié le double champion de France. C’est un grand club, il ne faut qu’il meurt comme ça. Si on me demande un coup de pouce, je le fais et encore plus si c’est un ancien coéquipier à moi. En tant qu’anciens joueurs, on a aussi une responsabilité, je pense."
Un monument en péril
Malgré la vente de nombreux joueurs pour une dizaine de millions d'euros, comme le milieu de terrain Skelly Alvero parti à Lyon pour 4 millions d'euros ou l'arrière gauche Yoël Armougom à Clermont, le conglomérat chinois, spécialisé dans l'immobilier, n'a pas versé l'argent manquant pour maintenir Sochaux. Il rencontre des "difficultés de trésorerie" en raison de la crise que traverse le marché immobilier en Chine, avait expliqué le FCSM dans un communiqué.
Sochaux est l'un des clubs fondateurs du premier Championnat de France professionnel, en 1932-1933. Il animait déjà la Coupe Peugeot, ancêtre de ce championnat, créé par le constructeur automobile, qui avait fondé le club en 1928. Le FCSM est quatrième au nombre de matchs joués dans l'élite en France avec 2368 rencontres, derrière Marseille (2578), Saint-Étienne (2532) et les Girondins de Bordeaux (2544).
Souleymane Diawara a passé trois saisons à Sochaux, entre 2003 et 2006. Le défenseur a remporté avec ses coéquipiers la Coupe de la Ligue 2004 mais garde des "dizaines de souvenirs" de son passage à Bonal. Près de 20 ans plus tard, le club est menacé de disparition, faute de repreneur et d'une relégation administrative en National.
"Ça me fait très mal au cœur"
Le propriétaire actuel, le groupe Nenking, n'a pas pu combler le déficit prévisionnel pour la saison à venir. Après avoir terminé 9e de la dernière saison de Ligue 2, le club avait été relégué administrativement en National, et pourrait dégringoler jusqu'en N3 et perdre son statut pro.
Dans un entretien à So Foot, Souleymane Diawara se dit "choqué" par la situation. "Je ne m’y attendais pas du tout. Je suis en deuil, a lancé l'homme de 44 ans. Sochaux, c’est un club particulier pour moi. C’est là-bas que je me suis révélé, au-delà du Havre, mon club formateur. Je me suis fait connaître à Sochaux, j’ai gagné mon premier titre là-bas, j’ai goûté à l’Europe avec le FC Sochaux… Ça fait bizarre cette situation. Voir le club descendre en National de cette manière m’a fait très mal au cœur."
Marqué par ce "club familial", Diawara garde encore "plein d'amis" de son passage en Franche-Comté. L'ancien joueur de l'OM se dit prêt à aider Sochaux et à revenir "en courant" si on fait appel à lui. "Si je peux apporter ma pierre à l’édifice, je n’hésite pas une seconde, a confié le double champion de France. C’est un grand club, il ne faut qu’il meurt comme ça. Si on me demande un coup de pouce, je le fais et encore plus si c’est un ancien coéquipier à moi. En tant qu’anciens joueurs, on a aussi une responsabilité, je pense."
Un monument en péril
Malgré la vente de nombreux joueurs pour une dizaine de millions d'euros, comme le milieu de terrain Skelly Alvero parti à Lyon pour 4 millions d'euros ou l'arrière gauche Yoël Armougom à Clermont, le conglomérat chinois, spécialisé dans l'immobilier, n'a pas versé l'argent manquant pour maintenir Sochaux. Il rencontre des "difficultés de trésorerie" en raison de la crise que traverse le marché immobilier en Chine, avait expliqué le FCSM dans un communiqué.
Sochaux est l'un des clubs fondateurs du premier Championnat de France professionnel, en 1932-1933. Il animait déjà la Coupe Peugeot, ancêtre de ce championnat, créé par le constructeur automobile, qui avait fondé le club en 1928. Le FCSM est quatrième au nombre de matchs joués dans l'élite en France avec 2368 rencontres, derrière Marseille (2578), Saint-Étienne (2532) et les Girondins de Bordeaux (2544).
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