Emigré depuis 30 ans, il dit ne pas comprendre l’attitude des Sénégalais restés au pays. «Ici on travaille comme des forcenés. Pour les Sénégalais, l’argent coule à flots ici. Notre argent est sacré et si un modou te donne 100 FCfa, c’est précieux. Notre argent, on l’a gagné à la sueur de notre front. On e l’a ni volé ni escroqué », précise-t-il.
Afrique
Bassirou Niang, un modou-modou de l’Italie : «Ici on travaille comme des forcenés»
Les immigrés sénégalais souhaiteraient une meilleure considération de la part de leurs compatriotes restés au pays, surtout quand il font parvenir à ces derniers, des mandats, de l'argent qui ne coule pas à flots dans les pays du nord en proie à la crise. «Des fois, tu offres de l’argent à quelqu’un, il considère que c’est une somme modique, alors qu’il ne sait pas comment on fait pour gagner cet argent», confie à l’Observateur, Bassirou Niang, un modou-modou de l’Italie.
3 Commentaires
Souleymani
En Octobre, 2014 (12:34 PM)Emigré
En Octobre, 2014 (13:00 PM)Sy Ada
En Octobre, 2014 (16:49 PM)Participer à la Discussion