Brutal, paranoïaque et superstitieux, le président Yahya Jammeh a fait exécuter fin août neuf condamnés à mort. Et promet de continuer.
Mais quelle mouche a piqué Yahya Jammeh ? Lorsqu'il avait annoncé, le 19 août, qu'il allait faire exécuter tous les condamnés à mort détenus en Gambie d'ici à la mi-septembre, personne ou presque ne l'avait pris au sérieux. Beaucoup s'étaient accrochés au fait que la peine capitale n'avait plus été appliquée depuis 1981 et avaient cru à une nouvelle rodomontade d'un président réputé brutal, excessif - voire carrément déséquilibré. N'avait-il pas, il y a cinq ans, prétendu détenir un « remède miracle » contre le sida ?
Dans la nuit du 23 au 24 août, Yahya Jammeh a pourtant fait fusiller 9 des 47 condamnés à mort, sans que leurs familles en soient d'abord informées. Parmi eux, deux Sénégalais - ce qui a provoqué la colère de Macky Sall, le chef de l'État sénégalais.
Il n'a qu'une seule peur : être à son tour renversé.
À Dakar, il se murmure que c'est la prédiction d'une célèbre voyante sénégalaise annonçant un coup d'État à Banjul qui aurait poussé Jammeh à agir. Farfelu ? Ailleurs, oui, mais pas en Gambie, où le mysticisme du président n'est un secret pour personne. Aurait-il fait exécuter les condamnés pour conjurer le sort, ainsi que l'a laissé entendre, le 29 août, un représentant de la très sérieuse ONG Amnesty International basé à Dakar ? « Ce qui est sûr, c'est qu'il a une peur pathologique d'être renversé, analyse le politologue sénégalais Ibrahima Thioub. Il donne dans la surenchère dictatoriale. » Alioune Tine, le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), explique lui aussi que c'est la peur de perdre le pouvoir qui a poussé Jammeh « à verser dans une pratique mystique malsaine ».
Paranoïa
Il faut en tout cas que cette peur ait été forte pour qu'il prenne le risque de fâcher le Sénégal, trois semaines après la signature d'un protocole d'accord sur le pont au-dessus du fleuve Gambie - projet en discussion depuis de longues années et vital tant pour la Gambie que pour le Sénégal.
Mais là encore, la paranoïa du président gambien n'est ni nouvelle ni cachée. En juillet, il s'est assuré que quatre des plus hauts responsables de l'armée qu'il venait de limoger (dont le chef des armées et celui de la garde présidentielle) ne lui mettraient pas de bâtons dans les roues en les nommant dans des ambassades... en Arabie saoudite, en Inde ou à Cuba. Arrivé à la tête de la Gambie par un putsch en 1994, Jammeh est bien placé pour savoir que le pouvoir tient parfois à peu de chose.
30 Commentaires
Yaya Damné
En Septembre, 2012 (04:50 AM)LA GAMBIE NE T'APPARTIENT PAS SALE DICTATEUR DE M E R D E
Gal Gui
En Septembre, 2012 (04:50 AM)bouko nekhe nak mou rey ay gambiens wam mo kham. t da melni li ki wwakh mo am ragal rek ko diap ak geum mistik.
Grave
En Septembre, 2012 (04:52 AM)Sunugambia
En Septembre, 2012 (05:12 AM)Okala
En Septembre, 2012 (05:17 AM)Bokhor
En Septembre, 2012 (06:15 AM)Rondol
En Septembre, 2012 (07:29 AM)Jemmus Junkung
Jemmus Junkung
Jemmus Junkung
Jemmus Junkung
Jemmus Junkung
Lyns
En Septembre, 2012 (08:04 AM)Fode Kaba Iii
En Septembre, 2012 (08:27 AM)Membres diola du gouvernement tribal de Docteur Alhaji Yahya Abdul-Aziz Jamus Junkung DIÉMÉ
Président de la République, Alhaji Yahya Abdul-Aziz Jamus Junkung DIEME , en charge de la Défense (07/03/97), des Ressources minières et, sous la direction de la Présidence, des Affaires Religieuses, de l’Energie, et de la Communication, de l’Information et des Techniques de l’Information, de la Pêche et des Ressources Naturelles
Ministre des Finances et de l’Economie, M. Abdou COLY
Ministre de la Santé et aux Affaires Sociales, Mme. Fatim BADJI
Ministre de l’Intérieur, M. Ousman SONKO
Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Alieu DIEME
Ministre Secrétaire permanent de la Défense, M. Harry SAMBOU
Chef d’Etat major de l’Armée M. Ousman BADJI
Directeur de la Police , M.Yankuba SONKO
Directeur des services de renseignements NIA M. Nouma GOUDIABY
Chef de file de la majorité parlementaire M. Fabakary Tombong DIATTA
Général Commandant de la garde republicaine M. Saul BADJI
Commandant Adjoint de la garde republicaine M. Nouha BADJI
Directeur de l’administration pénitentiaire M. Barra COLY
QUI OSE DIRE QUE LE REGIME DE YAYA DIÉMÉ N’EST PAS TRIBAL SI ON SAIT QUE LES DIOLAS GAMBIENS MALGRE L’AFFLUX DES DIOLAS SENEGALAIS NE REPRESENTENT QUE 10¨% DE LA POPULATION GAMBIENNE
Population de la Gambie S ources google.fr The world factbook CIA Gambie population
Nombres d’habitants1 840 454 (Juillet 2012)
Mandingue 42%,Pular 18%, Wolof 16% Diola 10% Soninké 9%, Metis 1% Autres 4%
Lady
En Septembre, 2012 (08:37 AM)People
En Septembre, 2012 (08:46 AM)Ha
En Septembre, 2012 (09:07 AM)Liberte1
En Septembre, 2012 (09:11 AM)Com
En Septembre, 2012 (10:23 AM)...ladj....
En Septembre, 2012 (10:32 AM)Macky Arme Nos Diambars
En Septembre, 2012 (11:13 AM)Ma Ko Wax
En Septembre, 2012 (11:41 AM)Wd
En Septembre, 2012 (12:12 PM)Wd
En Septembre, 2012 (12:19 PM)Diop
En Septembre, 2012 (12:45 PM)Samba Dièmé
En Septembre, 2012 (13:30 PM).....
En Septembre, 2012 (13:31 PM)Kounta Kinte
En Septembre, 2012 (13:57 PM)Parisjammeh
En Septembre, 2012 (14:26 PM)Com
En Septembre, 2012 (14:35 PM)Peacepaix
En Septembre, 2012 (16:31 PM)Justice Emmanuel Agim was speaking Friday during the swearing-in of three new Judicial Service Commission members at a ceremony presided over by the vice president and minister of Women’s Affairs, Aja Dr Isatou Njie-Saidy, at her office in State House.
He clarified that the sentences are not a political issue but the issue of law and that it happens in every other country stressing that The Gambia is not peculiar.
His words: “I think that the most constructive approach should be that if we feel that certain type of sentences shouldn’t be in our laws, we generate a right advocacy in a right manner that we can initiate amendments of the law, to reflect what we yearn for. But so long as the law stands the way it is, it will not be right to deviate it. That certainly is not helpful to the course of governance. In governance, it is important that those who support governance should support it constructively and look at issues objectively. We may have our parochial position as human beings and that is natural, but it is important that at some point, we distinguish between our narrow interest, broad national interest and the reality.
We should implore the techniques of amendment of the law as Section 18 is very clear and I expect advocacy groups to rather appeal to the National Assembly, to consider the desirability of continuing with the death penalty. So, if you feel you want to appeal for a presidential discretion in a particular direction, it doesn’t go through the process of condemnation but you go through the process of a legitimate appeal to the competent authority that has been serving with the constitutional responsibility and exercise clemency in a most sympathetic way.
I think that should have been there.” The CJ recalled that President Jammeh recently raised the issue in the wake of an upsurge in crimes, particularly murder, in the country. He further stressed that criminal justice, like all aspects of justice, must respond to the changing moods of society.
He continued: “It cannot remain static just to suit certain primordial interests. Any law or its enforcement that doesn’t respond to growing needs of society certainly will lose its meaning as law. We must remember what led to failed societies and societies that were brought down, which were once prosperous and strong peaceful societies and what caused their collapse, or what caused them to go into crisis that involves large violations of human rights and crimes against humanity.
We should not forget that the major cause of this was lack of effective law enforcement. Once you weaken law enforcement, the legal system will weaken and once there is weakness in the legal system, there will be a collapse of the state structure. So if people engage in corruption and the legal system is not efficient or strong enough to respond to such behaviours, you end up in a climate of impunity.”
The CJ reminded the gathering that once there is a climate of impunity, there is danger for that community. “If people kill people or engage in crimes that have the potential of a large-scale destabilisation of a whole society, you now subject it to a weak legal system. So if it cannot really provide a response, then there is an impunity building up and in that case, you will have a system where people will kill people and go without any form of redress,” he said.
Tof
En Septembre, 2012 (16:39 PM)Diakhassé
En Septembre, 2012 (17:50 PM)samuel kanyon doe mome bako rebel yi diapé djoyna:::::balouna::::: gayi néko gnala wara bal ray nga léne
Coffee
En Septembre, 2012 (19:56 PM)Ugr
En Septembre, 2012 (01:18 AM)Participer à la Discussion