Après l'ONU, la communauté internationale a appelé au calme en République du Congo, où la population attendait mardi les résultats de la présidentielle de dimanche, privée de télécommunications pour le troisième jour de suite sur ordre des autorités. La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) devait communiquer « les premières grandes tendances » du vote mardi à 18 heures (17 heures GMT). L'équipe de campagne du président sortant, Denis Sassou Nguesso, comptait tenir un point de presse à l'issue de celui de la CNEI.
Denis Sassou Nguesso, qui a passé plus de trente-deux ans à la tête du pays, a brigué dimanche un nouveau mandat face à huit autres candidats, quelques mois après un changement de Constitution lui ayant permis de se représenter et que ses détracteurs ont qualifié de « coup d'État constitutionnel ». Jugeant à l'avance le scrutin biaisé, cinq candidats d'opposition ont appelé le peuple à « exercer sa souveraineté » dans le cas où le président sortant l'emporterait dès le premier tour, comme celui-ci l'a promis à ses partisans.
2 Commentaires
Le Parisien
En Mars, 2016 (15:36 PM)On est hors la loi? on change la loi et on sera dans la loi......
Anonyme
En Mars, 2016 (16:34 PM)Participer à la Discussion