Après les discussions sous l’égide de la communauté des États de l’Afrique de l’Ouest pour aboutir aux législatives de décembre 2018, pouvoir et opposition se sont retrouvés mardi 19 novembre pour la première fois pour parler de l’élection présidentielle de 2020.
Pour le gouvernement, c’est une rencontre qui permet de partager toutes les informations sur les préparatifs des prochaines élections présidentielles à tous les partenaires politiques.
La commission électorale nationale indépendante et la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication y étaient conviées pour faire le point. Cet agenda de la rencontre aussitôt déroulé, Yaovi Agboyibor du CAR, Jean-Pierre Fabre de l’ANC et Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson de la CDPA ont décidé de quitter la salle de la rencontre.
« Nous, nous sommes intéressés par des discussions de fond sur ce qui doit être fait de manière consensuelle, explique Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson. Ensuite, nous ferons le suivi de ce que nous aurons arrêté ensemble ».
Selon Jean-Pierre Fabre, ce qui doit être fait, outre le recensement électoral et la recomposition de la Céni, est connu de tous. « En ce qui concerne la Cour constitutionnelle, nous disons que pour le moment la composition actuelle viole la Constitution telle que révisée le 8 mai 2018, détaille le chef de l’ANC. Il y a tout un ensemble de préoccupations dont le règlement permettra l’amélioration du cadre électoral ».
Gabriel Agbéyomé Kodjo du MPDD, qui est resté dans la salle jusqu’à la fin de la rencontre, regrette quant à lui le départ de ses collègues de l’opposition. Il explique être resté pour écouter ce qui allait être dit avant de conclure qu’il n’y avait avec cette rencontre aucune volonté d’ouverture pour une élection consensuelle et transparente comme le demande l’opposition.
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