Le télé-enseignement à travers un canal TNT pour poursuivre les cours dans ce contexte de pandémie lancé par le ministère de l’Education nationale est salué par le Secrétaire général du Saems.
Saourou Sène note cependant quelques limites des mesures déjà prises par le ministère de tutelle.
« Le contexte est particulier et je crois que nous avons le devoir d’aller vers ses concertations sauf que maintenant, il va s’en dire que le ministère de l’Education nationale avait déjà pris les devants en initiant un ensemble de mesures sur la mise en place d’une plateforme à partir de laquelle les élèves pourraient suivre les cours.
Il y a aussi l’organisation, via WhatsApp, de certains cours par certains professeurs. Tout cela mérite d'être affiné. Sauf que nous avions indiqué une remarque selon laquelle le monde rural risque d’être laisser en rade par rapport à ce dispositif parce qu’il n’y a pas d’électricité dans bon nombre de localités, l’internet n’en parlons.
Donc, ces mesures ont des limites réelles. Maintenant si au conseil des ministres, le chef de l’Etat donne l’instruction pour qu’on aille vers des rencontres pour réévaluer et voir qu’est-ce qu’il faut faire, je crois que c’est des rencontres qui peuvent donner de résultats.
Selon lui, tant que le virus est là, ça va être très difficile de changer la donne. Il apporte ainsi des solutions.
« Je crois que nous devons travailler davantage à éliminer ce virus, à éradiquer définitivement les cas communautaires. C’est l’unique solution pour permettre à l’Education de reprendre correctement ses activités parce que même les cours avec la télé, tout le monde sait que nos environnements familiaux ne permettent pas à ce qu’un enfant puisse se concentrer devant un poste téléviseur et apprendre quelque chose.
Dans la situation actuelle, nous ne pouvons avoir que des mesures conjoncturelles tout en sachant les limites réelles de ces mesures-là », a-t-il confié sur IRadio .
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