Des coupures d’électricité intempestives de longue durée, un réseau téléphonique défaillant, une connectivité clignotante, des toitures décapotées et des bâtiments effondrées : voilà, ce à quoi, rime l’hivernage à Sédhiou. La dernière pluie, en date de la nuit du mercredi à jeudi, n’a rien laissé sur son passage. La toiture du presbytère de l’Eglise Saint-Jean est à nu, des poteaux électriques tombés ont plongé la ville dans le noir pendant presque 24 heures. Les papiers de presse, faute de connexion, pourrissent entre les mains des quatorze correspondants régionaux. Les salles de classe en banco, construites par les associations de parents d’élèves, s’effondrent, devant, l’année prochaine, engloutir encore les frais d’inscription.
A ces malheurs, s’ajoute le spectre des inondations qui hantent le sommeil des commerçants et des riverains du marché central dont les travaux d’embellissement bloquent les eaux de ruissellement. Sur la question, l’adjoint au maire, Bouli Tamba, a exprimé toute son inquiétude lors de la visite de chantiers : « Je suis non seulement insatisfait des travaux mais je suis inquiet par rapport aux éventuelles inondations », a-t-il dit.
2 Commentaires
Peulh Bi
En Juillet, 2013 (09:49 AM)Kkkkkki
En Juillet, 2013 (15:11 PM)Et les autorité étatique ?
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