Appelée à la barre de la Chambre criminelle de Dakar, ce mardi, à titre de simples renseignements, l’octogénaire Ndémou Niang a gardé sa sérénité. La mère de Fatoumata Mactar Ndiaye, tuée le 19 novembre 2016 chez elle, est revenue sur les circonstances dans lesquelles elle a appris la tragédie.
« Le jour des faits, vers 3 heures du matin, j’ai aperçu ma fille qui observait sa période de veuvage, dans sa chambre en train de prier. Je me suis approchée pour lui demander si elle n’allait pas se sacrifier à la prière de l’aube. Elle m’a dit qu’elle va également faire cette prière à l’heure indiquée », a-t-elle dit.
Ndémou Niang de poursuivre : « Après la prière de l’aube, je me suis retirée sur la terrasse. Quelques instants après, j’ai entendu des cris stridents dans la maison. Prise de panique, je voulais sauter de l’étage pour aller plus vite. Avant de me résigner à prendre les escaliers. C’est là que j’ai vu l’horreur ».
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