Prévu du 1er au 21 décembre 2009 à Dakar, le 3e Festival mondial des arts nègres est "la meilleure arme pour fortifier notre foi en l’unité africaine" a affirmé hier le Président Abdoulaye Wade aux nombreux intellectuels, hommes de culture et politiques réunis au Méridien. En présidant l’ouverture des rencontres préparatifs de l’organisation de la troisième édition du Fesman, Me Wade les a invités à prendre en compte la dynamique de l’intégration africaine ; une construction lucide et déterminée du continent africain. En appelant les Noirs à croire en eux-mêmes, Me Wade souhaite que l’on soit les dignes continuateurs des panafricanistes qu’étaient Williams Du Bois, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Cheikh Anta Diop, etc. Cela, en faisant de notre mieux pour l’intégration et que la culture africaine soit vue sous un angle vrai.
Le combat de l’unité régionale, selon le président Wade, est aussi celui des intellectuels, des hommes de culture pour qu’enfin leur esprit s’oriente vers la réalisation de cette unité qui sauvera l’Afrique.
" We can do it "
Si les chefs d’Etat du continent noir ont déjà défini un contenu pour l’union africaine, ils attendent, affirme Me Abdoulaye Wade, "la créativité de notre peuple" pour aller avec certitude vers les Etats-Unis d’Afrique. "L’heure de l’histoire vraie est arrivée" a martelé le président en s’adressant à l’auguste auditoire composé d’imminentes personnalités venues un peu partout d’Afrique, de la diaspora, du Brésil, des Antilles, etc. " We can do it ", répétera Me Wade en anglais, pour signifier aux nombreux historiens et universitaires présents dans la salle que l’unité africaine est réalisable d’ici l’horizon 2017 et qu’ils doivent réhabiliter les choses, identifier nos héros qui ont amorcé depuis longtemps la bataille pour la liberté, l’existence de l’homme noir, pour enfin s’adosser sur notre vraie histoire et regarder vers l’avenir.
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