POUR AVOIR REFUSÉ DE COUCHER AVEC LE… CHIEN DE SA Patronne : Une domestique sénégalaise licenciée en Italie

Dans la région italienne de Vènito, plus précisément à Treviso, une domestique sénégalaise du nom de Nd. F. a perdu son travail pour avoir refusé de coucher avec le chien de sa patronne. Il y a treize jours de cela. Elle a porté plainte et exige que justice lui soit rendue surtout qu’elle lui restait un mois de contrat avec sa patronne.

Nd. F. est une Sénégalaise âgée de 43 ans. Elle réside en Italie depuis 1988 en provenance de la France. «Je suis là depuis décembre 1988. J'étais étudiante en France. Lorsque j'ai terminé mes études, j'ai décidé de venir en Italie pour pouvoir travailler. Au début, j'étais un marchand ambulant dans les gares de Bergamo, Brescia et Milan. À l’époque, j'habitais à Milan avec un Malien, mais depuis 6 mois je suis à Tréviso. Je travaille pour une vieille maman de 62 ans. Elle vit seule avec son chien. Elle fait tout avec son chien. Sous mes yeux. Si elle a vraiment envie de satisfaire sa libido, elle fait appel à son chien qui s’appelle Ettori . Parfois, si le chien est en chaleur, il la charge. Elle a même été griffée par le chien sur son visage. Mais moi, tout ce qu'elle fait avec son chien n'est pas mon problème. Ce qui me concerne, c'est le travail. Je viens tous les jours pour m'occuper du travail domestique et rentrer chez moi. Elle me paye à la fin de chaque mois. Elle m'a appelée à plusieurs reprises pour me demander de coucher avec son chien. Elle m’a même proposé de l’argent pour me convaincre. Mais j'ai toujours refusé. À la fin du mois de novembre, elle m'a dit de ne plus revenir chez elle, car elle a trouvé une autre Africaine pour me remplacer», confie la victime.

La Sénégalaise, mère de 2 enfants, qui a porté plainte contre son ex-patronne, menace de quitter le territoire italien si elle ne parvient pas à remporter son procès. «Je vais saisir les autorités italiennes, car il me reste un mois de contrat avec elle. J'ai la carte de séjour indeterminato (nationalité italienne). Donc, j'ai les mêmes droits qu'elle. Si donc le juge lui donne raison, je vais rendre ma carte et retourner au pays (Sénégal)», termine t-elle