Me Moussa Sarr, Alassane Dioma Ndiaye, Me Demba Ciré Bathily et l‘ensemble des avocats des prévenus, ont insisté sur "l'absence de base légale" dans le procès de l'imam Ndao et Cie. Me Moussa Sarr, avocat de l'imam Ndao, a indiqué que la loi de 2016 ne peut être appliquée à son client, qui fut arrêté sur la base de dispositions de la loi 2007 qui ont été abrogées. "Il y a une abrogation express de certaines dispositions qui, aujourd'hui, n'existent plus", a-t-il précisé.
"Il y a un discours au sommet de l'État pour dire qu'il faut durcir les sanctions contre le terrorisme. Mais tout cela doit se faire en respectant la loi", tonne-t-il. Arguant que "dans les dispositions légales, il y a un oubli".
Selon la robe noire, "il fallait prévoir une disposition rétroactive, mais cela n'a pas été fait". "Donc, je continue à réitérer que l'article 279-1 jusqu'à 279-5 ne peuvent pas s'appliquer. Et les accusés doivent être libérés parce qu'il n'y a aucune disposition légale", indique l'avocat.
Me Amadou Aly Kane a ajouté que qu'il y a "un vide juridique et le vide juridique doit bénéficier aux accusés".
Pour Me Alassane Dioma Ndiaye, "c'est le législateur qui a commis l'erreur". Car, il n'a pas pris "des mesures transitoires pour les faits antérieurs à 2016". "C'est une question technique que le parlement aurait dû régler. Le parquet a failli et a mis cette situation. Vous êtes obligés d'appliquer la loi. Je vous demanderai de faire droit à ces exceptions", a-t-il demandé.
5 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (12:32 PM)Peine perdue
Anonyme
En Avril, 2018 (12:48 PM)Inquisiteur
En Avril, 2018 (13:56 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:15 PM)Mieux vaut prévenir que guérir. Il faut les protéger de leur propre danger et protéger le peuple.
Anonyme
En Avril, 2018 (00:40 AM)Participer à la Discussion