PRESSE-REVUE: La liberté provisoire accordée à Kane Diallo à la Une

Les quotidiens traitent vendredi en priorité de la sortie de prison de l’ancien directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) Amadou Kane Diallo, écroué dans le cadre de la traque des biens mal acquis par des dignitaires et responsables de l’ancien régime. Amadou Kane, qui fait partie des premiers responsables de l’ancien régime inculpés dans ce cadre, a obtenu la liberté provisoire, jeudi soir. Il a été accueilli à sa sortie de prison par ses supporteurs et des membres de sa famille, selon la presse quotidienne. ‘’Amadou Kane Diallo sauvé par 365 millions de francs CFA’’ représentant la caution de sa liberté provisoire, indique Rewmi quotidien. Mais, selon ce journal, les avocats de l’intéressé ne comptent pas se suffire de cette décision, qui ‘’poursuivent le combat pour obtenir un non-lieu total’’ en faveur de leur client. '‘Kane Diallo se paye une Korité à 436 millions’’, affiche Le Quotidien en allusion au fait que la liberté provisoire dont a bénéficié M. Diallo lui permettra de passer en famille la fête coïncidant avec la fin du Ramadan. Mais pour cela, il a cautionné une villa de 335 millions, une maison de 81 millions et 20 millions en espèce, précise le journal. ‘’J’ai craqué en prison’’, déclare l’ancien directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSES) dans des propos rapportés parmi d’autres confidences par le quotidien l’As. ‘’N’eussent été mes deux femmes, j’aurais fait la grève de la faim’’, dit celui qui se présente par ailleurs comme ‘’le premier prisonnier politique du pays’’. L’Observateur ajoute aux confidences d’Amadou Kane Diallo, qui déclare à sa Une : ‘’C’était difficile à Reubeuss…’’. ‘’Cest en prison que j’ai appris que mon fils a réussi au Bac au premier tour’’, ajoute-t-il, cité par le journal du groupe Futurs médias. Alors qu’Amadou Kane Diallo semble se tirer d’affaire, l’ancien directeur général du Port autonome de Dakar Bara Sady lui serait dans l’œil du cyclone des enquêtes visant des biens mal acquis par des dignitaires et responsables de l’ancien régime. ’’Bara Sady dans de beaux draps’’, après la transmission de son dossier au procureur de la République, indique Enquête, selon qui M. Sady ‘’pourrait être la prochaine cible des autorités judiciaires’’, en rapport avec une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC) concernant des ‘’marchés nébuleux’’ évalués à 300 millions de francs CFA. ‘’Macky a-t-il rangé son bâton ?’’, dans le cadre de la traque des biens mal acquis, se demande dans le même temps La Tribune., au vu de ce que les ‘’arrangements semblent constituer la meilleure formule pour récupérer une partie des deniers +volés+’’. L’actualité politique fait également partie du menu du jour de la presse, à l’image de Sud Quotidien parlant de la gouvernance démocratique sous le nouveau pouvoir. ‘’Macky à l’épreuve des Assises (nationales)’’ de l’opposition qui préconisent notamment une suppression du sénat et une dépolitisation du ministère de l’Intérieur, constate le journal à travers sa manchette du jour. ‘’Les réformes démocratiques et institutionnelles portées par les Assises nationales (juin 2008-mai 2009) tardent encore à trouver point de chute dans le nouveau mode de gestion de la République, version Macky Sall. Comme si la gouvernance de +rupture+ préconisée par l’actuel chef de l’Etat et son camp avait du mal à s’accommoder (…)’’ de leur mise en œuvre, écrit Sud Quotidien. ‘’L’heure des petits calculs’’, souligne également Libération, faisant état de ‘’pressions exercées sur la Génération sentinelle de la République’’, un démembrement du Mouvement du 23 juin qui a lancé une pétition contre le maintien du Sénat décidée par le président Macky Sall contre la volonté de certains de ses soutiens. Les quotidiens sportifs ouvrent sur le football et la lutte, avec notamment Stades qui annonce que l’axe central des Lions sera ‘’privé de (Souleymane) Diawara’’, à l’occasion du match Sénégal-Côte d’Ivoire comptant pour les dernier tout des éliminatoires de la Can 2013. Il sera indisponible jusqu’en octobre, du fait d’une blessure qu’il avait contractée la saison dernière. Sunu Lamb, quotidien spécialisé dans l’actualité de la lutte, informe lui que Balla Gaye 2, le lutteur de Guédiawaye, a décliné une offre de la structure WWR (World Wrestling Roots) pour croiser Gris Bordeaux. ‘’Lac 2 se dit prêt (mais) WWR préfère Gouy-Gui’’, ajoute cette publication. BK