Pour Momar Ndao, président de l’Ascosen, les textes disent que toutes les quatre semaines, le prix à la pompe doit être revu en fonction du prix au niveau international.
«Mais, précise-t-il sur les ondes de la Rfm, il faut savoir que le prix du baril brut n’est pas le même que celui du pétrole au niveau du marché».
«Nous attendons qu’il y ait une baisse, mais la répercussion ne sera pas immédiate. Ce n’est pas du tac au tac qu’il y aura une répercussion au niveau de la pompe», a-t-il ajouté.
Car, à en croire le patron de l’Ascosen, il y a plusieurs considérations qui entrent en jeu. «En plus de cela, poursuit Ndao, au niveau des Etats, le tampon fiscal fait qu’il n’y a pas une immédiateté entre la baisse du prix du baril et celui à la pompe».
Il rassure toutefois que si l’effondrement du baril est durable, il y aura «forcément» une baisse pour les consommateurs.
Pour rappel, le prix du baril de pétrole est passé de 52.7 dollars en début mars 2020, à 33 dollars ce 9 mars 2020.
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