Le 3e Forum de Dakar sur la paix et la sécurité attire l’attention d’une bonne partie des quotidiens sénégalais, dont Le Soleil, qui se fait l’écho de l’appel lancé par le président Macky Sall pour "une approche globale contre la radicalisation". "Le radicalisme n’a rien à voir avec l’islam", a précisé Macky Sall lors d’un panel organisé à la fin du Forum. Le chef de l’Etat sénégalais, cité encore par Le Soleil, appelle à "une lutte sans merci" contre les activités terroristes. Son homologue nigérian, Muhammadu Buhari, venu participer au Forum sur la paix et la sécurité, a demandé à ses pairs de la région de "privilégier les échanges de renseignements".
Sud Quotidien est également intéressé par ce Forum, dont il rapporte ce titre : "Croisade contre l’extrémisme". Lors de cette rencontre organisée lundi et mardi, à Dakar, les participants ont souligné la nécessité de veiller au "contrôle des contenus du net (Internet, Ndlr)" et d’apporter "une réponse doctrinale de l’islam à l’extrémisme violent" en Afrique de l’Ouest notamment, où de nombreux pays ont été frappés par des attentats djihadistes.
"Craintes" "Terrorisme : les craintes des autorités sénégalaises", titre Vox Populi. Il y a "craintes" dans la mesure où le président Macky Sall reconnaît, selon ce journal, que "nos enfants se radicalisent aujourd’hui par le net (Internet, Ndlr)". Et un autre participant du Forum, le général Cheikh Guèye, chef d’état-major général des armées sénégalaises (CEMGA), d’affirmer que "de nombreux Sénégalais, piégés par l’immigration, pourraient être recrutés" par les djihadistes. L’Observateur évoque un sujet lié au terrorisme : "Un projet de camp terroriste au Sénégal déjoué". "Les forces de sécurité et de défense ont déjoué des plans visant à implanter un camp d’entraînement ‘djihadiste’ au Sénégal", explique-t-il, en évoquant une "piste mauritanienne" dans cette affaire.
Les quotidiens ont aussi ouvert leurs colonnes à d’autres sujets. Enquête se fait l’écho des "griefs de la BM", la Banque mondiale, qui déplore le "retard de la mobilisation de la contrepartie nationale" dans l’exécution des projets pour lesquels elle coopère avec le Sénégal. Ce "retard" de la mobilisation des financements attendus de l’Etat du Sénégal "affecte 50 % de nos projets", affirme Louise Cord, la directrice des opérations de la BM pour le Sénégal. Une spécialiste citée également par Enquête confirme l’existence de ce "retard". "Des projets qui devraient durer huit mois prennent deux ans ou plus", affirme Fatou Fall Samba. "Secrètes tractations" La politique est le sujet favori de certains quotidiens, dont L’As, qui révèle de "secrètes tractations" en vue des "retrouvailles Macky-Wade", entre le président Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade.
"Signe du réchauffement de ses relations avec son [prédécesseur] : l’actuel chef de l’Etat a récemment accédé à toutes les doléances posées par M. Wade en lui octroyant une voiture (…) et une assurance maladie", écrit L’As. Walf Quotidien s’intéresse à l’"affaire Pétro-Tim", une affaire politico-juridiciaire dans laquelle a été impliqué le maire de Guédiawaye, Aliou Sall, un frère du chef de l’Etat. "L’opposition envoie une sommation à Macky", titre Walf Quotidien. "Le Front de l’opposition a écrit une lettre à Macky Sall pour lui demander de dire, sous serment, ce qu’il sait de ce qu’il est convenu d’appeler le scandale Pétro-Tim". Le Quotidien, lui, promène ses lecteurs dans la "New Gambia", la nouvelle Gambie, où le président Yahya Jammeh a reconnu sa défaite à l’élection présidentielle du 1er décembre, après avoir dirigé le pays d’une main de fer pendant 22 ans. "Quiconque avait connu la Gambie durant les 20 dernières années et arrive à Banjul ces jours-ci sera dépaysé. Le pays change de maître. Et ce changement est visible dans les moindres recoins de la capitale gambienne", rapporte l’envoyé spécial du journal. ESF/PON
2 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2016 (10:46 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:05 AM)Participer à la Discussion