Un mauritanien du nom d’Abdallahi Chriv et son épouse Saideye ainsi que leur fille sont décédés d’Ebola fin juillet dernier à la frontière entre le Liberia et la Sierra-Leone. C’est le confrère Mushahide qui rapporte ce mercredi l’info (version arabe), précisant que Abdallahi Chriv vivait au Liberia avec sa famille depuis des années.
La mort du premier malade mauritanien d’ “Ebola” avec sa femme et sa fille, met ainsi en exergue l’importante communauté mauritanienne résidente dans ces deux Etats, où le virus a tué des dizaines de personnes.
Si l’information est authentifiée, ce sera sans doute la première famille mauritanienne expatriée qui décède d’Ebola. Ce qui doit pousser les autorités mauritaniennes à davantage prendre de précautions et de mesures préventives, dés lors où l’on sait que les ressortissants mauritaniens font régulièrement les déplacements entre les États ouest africains et leurs parents restés au pays.
Selon des sources officielles, aucun cas d’Ebola n’a été enregistré jusqu’à l’heure en Mauritanie. Reste à savoir si ce virus qui contraint à l’exil comme la guerre, ne présente pas de gros risques d’exportation par les ressortissants mauritaniens qui ont déjà quitté ou se préparent à fuir les zones endémiques.
8 Commentaires
Sa
En Août, 2014 (21:15 PM)Caractacusa
En Août, 2014 (22:26 PM)Nar Guenarr
En Août, 2014 (22:55 PM)tous les virus ebola sida hipatitis ect... viennent des pays negro-voisins du sud.
La Mauritanie doit se proteger et fermer ses frontieres.
@nar Guenarr
En Août, 2014 (00:15 AM)Quelle est cette terre envahie par d'impénétrables forêts et par des marécages malsains, stérilisée par les sables du désert, exposée à toutes les ardeurs d'un soleil torride, et où s'agitent au milieu de la plus affreuse barbarie plus de 150.000.000 d'hommes noirs, appartenant à une race incontestablement inférieure, et pour laquelle la nature semble avoir été marâtre? Est-il besoin de nommer le continent africain?
Ses habitants sont faibles et légers comme des enfants, cruels sans même avoir conscience de leur cruauté; ils paraissent ne posséder d'énergie que pour souffrir. Chose étrange! dans cette partie du monde, le frère vend son frère, sans hésitation et sans remords. Sans être moins odieux, il se montre parfois plus inhumain encore lorsqu'il le fait servir à de sanguinaires sacrifices.
La déchéance native des hommes de la race noire, leur misérable condition, dont ils ne sont pas capables de sortir, excite la pitié des philanthropes; mais, étudiés de près, ils déconcertent les dévouements les plus sympathiques et provoquent les plus excessives sévérités de jugement.
L'esclavage est « l'institution » la plus forte, la plus résistante de l'Afrique, si tant est qu'il y ait d'autres institutions véritables. L'anthropophagie y a ses adeptes persévérants, moins excusables que les sauvages de l'Océanie, qui sont demeurés longtemps isolés dans leurs lies, tandis que les Africains ont vu la Méditerranée battre de ses flots les promontoires de la Grèce, les rivages de la Gaule et de l'Italie; Carthage et l'Egypte ont joui de civilisations rivales de Rome et de l'Orient hellénique : il n'en reste rien sur ce sol ingrat, rien que des ruines.
Ici, l'étape de l'état sauvage à la barbarie a été franchie depuis vingt siècles au moins, et il n'y paraît presque pas; le perfectionnement intellectuel et moral y est absolument insensible; le fétichisme des peuples arriérés ne s'élève pas même au niveau de l'idolâtrie; le progrès matériel est nul ; et l'outil, l'arme, le vêtement, ou ce qui tient lieu de vêtement, sont presque partout ceux de l'homme primitif aux prises avec les premières difficultés de l'existence.
La terre d'Afrique est sillonnée de convois d'esclaves. Autrefois, l'écoulement de cette denrée humaine se faisait principalement par les côtes de l'Atlantique; cela durait depuis le quinzième siècle, lorsque la traite fut abolie par les nations coloniales de l'Europe, et que l'Amérique ne voulut plus d'esclaves noirs. Aujourd'hui, c'est vers l'Egypte, vers la mer Rouge, vers l'océan Indien que se dirigent les tristes caravanes d'Africains réduits en servitude.
Les étapes se font dans les plus affreuses conditions, à travers des déserts brûlants.
On voit se développer à l'horizon une ligne noire qui serpente à travers les herbes courtes, ou les sables jaunes; bientôt, sous l'ardent soleil quelques armes jettent des éclairs; c'est un convoi d'esclaves qui approche; il avance péniblement, escorté par des forbans du désert montés sur des chameaux. Quelques-uns des trafiquants vont à pied et raniment à coups de fouet ceux des Noirs dont l'épuisement ralentit la marche du cortège au milieu des sables. Les jeunes filles et quelques très jeunes garçons, comme marchandise de choix, sont groupés par quatre sur les chameaux.
M. Trémaux, qui a voyagé en caravane dans le Soudan au milieu du désert de Korosko, se croisa ainsi avec un convoi qui s'acheminait vers le Caire. Sa pitié fut émue au spectacle de tant de misères. Il fut surtout impressionné par la vue d'un homme âgé, dont la barbe courte et déjà grisonnante se dessinait en blanc sur sa figure noire. « Ce pauvre diable, » dit-il, «ruisselait de sueur et marchait en avant de la courbache (le fouet), qui avait déjà laissé de nombreuses traces de poussière blanche sur ses épaules noires et nues. Ses genoux fléchissaient sous lui, et de moment à autre il prenait un petit trot chancelant pour suivre le simple pas de ses compagnons. » Le voyageur fit signe à l'un des djellads qui escortaient le convoi de mettre ce vieillard à la place d'une des vigoureuses jeunes filles qui étaient sur un chameau : un balancement négatif de la tête fut la seule réponse qu'il reçut.
Dans d'autres parties de l'Afrique, on passe au cou des esclaves de longues perches de bois, reliées les unes aux autres; on leur met des chaînes aux mains. Ils se trouvent ainsi dans l'impossibilité de s'enfuir ou de tenter aucune résistance. Mais leur marche en est rendue plus pénible; ils avancent lentement, malgré les coups de fouet.
Souvent, dans les déserts que l'on doit traverser, les vivres viennent à manquer; les malheureux captifs, hâves, épuisés, ressentent les tortures de la faim et de la soif. Les traitants abandonnent ceux d'entre eux qui ne peuvent plus se traîner.
Dans ces circonstances, des faits atroces se produisaient fréquemment il y a quelques années encore. Les trafiquants ne prenaient pas la peine de délivrer de leurs liens ceux des Noirs qui demeuraient en arrière. Emprisonnés dans les longues fourches qui leur interdisaient tout mouvement, ces tristes victimes s'affaissaient sur le sol, se tordant dans les douleurs d'une affreuse agonie, jusqu'à ce que la mort vînt les délivrer. Souvent la mort ne se faisait pas attendre : les malheureux étaient dévorés vivants par une troupe de fourmis qui, en quelques heures, ne laissaient de leur corps que le squelette. Livingstone a vu, sur sa route, des cadavres d'esclaves abandonnés ainsi, encore attachés les uns aux autres.
Quelquefois le traitant va jusqu'à immoler ses esclaves, non par pitié, mais en cédant à la colère, et pour être sûr qu'aucun rival dans son abominable industrie ne pourra recueillir l'abandonné et en tirer profit. Livingstone dit, dans son Dernier journal, qu'il lui arriva de passer près d'une femme attachée à un arbre par le cou; elle était morte. Les gens du pays lui expliquèrent qu'elle n'avait pu suivre la bande dont elle faisait partie, et que son maître n'avait pas voulu qu'elle devînt la propriété de celui qui la trouverait, si le repos venait à la remettre.
11 avait vu encore une femme poignardée ou tuée d'une balle, et qui gisait dans une mare de sang. La réponse qu'on lui faisait était toujours la même: le maître, pour soulager sa colère, avait tué la pauvre créature, qui lui occasionnait une perte d'argent.
Xadim
En Août, 2014 (01:05 AM)Alphaone
En Août, 2014 (07:04 AM)C'est une belle illustration de la régression de l'homme noir, si vous étiez a l'origine de tout (ce que je ne conteste pas), comment se fait-il que vous soyez à un tel niveau de développement, pourtant, vous aviez toutes les connaissances nécessaires.
Car c'est vrais je n'ai "NI DIEU NI LE PROPHÈTE ENCORE MOINS LE CORAN OU LA BIBLE" et pourtant ........ !
L'occident a vraiment commencé a se développer et s'industrialiser, quand il s'est détaché de l'emprise des religions.
Moi je prie Saint-émilion, (mais avec modération).
Dan,
En Août, 2014 (07:43 AM)Franchement!
En Août, 2014 (08:24 AM)Participer à la Discussion