Le plaignant, El Hadji Falilou Diop, un émigré en France, reproche à l'avocat de vouloir le déposséder de sa maison dans laquelle il a investi plus de 45 Millions CFA.
''Tout l’argent que j'ai investi sur cette parcelle, je l’ai gagné après dure labeur, loin de mon pays et de ma famille, dans le froid et sous la pluie, dans la discrimination et le racisme... c'est ma sueur, c'est mon sang, ce sont mes souffrances, mes larmes...'', se plaint-il.
Il explique avoir acquis ce terrain de 500m2 en avril 2017 et qu'il a effectué des vérifications d'usage auprès des services domaniaux, de la mairie et des services de l'Urbanisme de Mbour.
''J'ai trouvé avant acquisition un terrain clôturé par mon vendeur avec un garage, avec une dalle en dur et un potager à l'intérieur de la parcelle. J'ai fait une enquête de voisinage et j'ai été rassuré que l'unique propriétaire était mon vendeur. J'ai fait toutes les démarches pour me conformer aux lois et règlement de mon pays, notamment l'enregistrement aux impôts et domaines, paiement de la provision de bail, taxe d’urbanisme, taxe municipale, timbres fiscaux, entre autres'', affirme M. Diop.
Il obtient son permis de construire en octobre 2017 et démarre ses travaux. Un jour, alors qu'il était sur son chantier, contre toute attente, il reçoit la visite du mandataire de Me Assane Dioma Ndiaye, qui par ailleurs, travaille aux services des impôts et domaines de Mbour. Accompagné d'agents des services de l'urbanisme de Mbour, il demande à l'émigré ''de déguerpir le plancher avec les maçons, sans même me demander mes actes qui m'autorisent à construire sur ce terrain''.
''Les services de la DSCOS sont venus arrêter mes travaux. Ils m'ont signifié que Me Assane Dioma Ndiaye avait obtenu le bail sur ce terrain. Après plusieurs médiations, le Tribunal de Grande Instance de Mbour a annulé l'ensemble de la procédure par le jugement N°127 du 02 Décembre 2019. Me Assane Dioma Ndiaye n'a pas fait appel.
Mais trois mois après, l'avocat est revenu à la charge avec une procédure civile, puis pénale. Actuellement, la procédure est toujours en cours au tribunal. M. Diop attend que justice lui soit rendue.
Nos tentatives pour entrer en contact avec l'avocat sont restées vaines.
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