L'ancien sélectionneur de l'Italie estime que la santé a plus de valeur que l'aspect économique.
Cesare Prandelli, l'ancien sélectionneur de la Squadra Azzura (2010-2014), aujourd'hui âgé de 62 ans, a fait part sur la Rai, la télévision italienne, de son incompréhension face à l'empressement de certains à vouloir absolument reprendre la compétition. « Pour moi, nous sommes encore en état d'urgence. La chose la plus importante que nous avons, c'est la vie et la santé de tous », a-t-il dit.
« J'ai perdu des amis chers à qui je n'ai pas pu dire au revoir »
Cesare Prandelli
« La santé a plus de valeur que l'aspect économique. Je ne comprends pas cet empressement à vouloir repartir. J'ai été touché par ce drame qui a touché mon pays natal dans la province de Brescia. J'ai perdu des amis chers à qui je n'ai pas pu dire au revoir. C'est une chose qu'aujourd'hui encore je n'arrive pas à réaliser et humainement à accepter. Il m'est difficile de parler de football dans ces conditions. C'est si particulier. Parler de la reprise, oui, d'accord. Il faut bien imaginer comment cela pourrait repartir mais je ne comprends pas cette urgence. »
Et l'exemple allemand ? « La Bundesliga repart, oui, ils ont probablement des garanties qu'il ne se passera rien. Peut-être qu'on devrait comprendre comment ils font même si sincèrement ça me semble compliqué », estime l'ancien entraîneur du Genoa, son dernier club, quitté en 2019.
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