Kylian Mbappé, le capitaine des Bleus, à la veille du premier match de la Ligue des nations face à l'Italie, vendredi (20h45), revient sur une évolution de son approche psychologique.
« Dans quel état d'esprit êtes-vous quelques semaines après votre arrivée à Madrid ?
Très content d'être à Madrid, ça se passe très bien, on a déjà gagné un trophée. Ça va de mieux en mieux au niveau de la performance, j'ai marqué des buts, je viens toujours avec la même énergie, avec l'envie d'aider au maximum l'équipe de France.
Vous êtes désormais un ambassadeur du foot français à l'étranger. Ressentez-vous une différence par rapport à votre statut précédent ?
Non pas beaucoup, je ne suis pas parti il y a longtemps. C'est un rêve, un plaisir d'être là-bas, comme d'être en équipe de France. Mais je ne sens pas de différence.
Comment vous sentez-vous physiquement ? Quel regard portez-vous sur le débat sur votre positionnement ?
Je n'ai plus le nez cassé déjà, ça va mieux. Je me sens bien. Physiquement, mentalement, je suis bien. Je suis heureux. La position, je l'ai dit lors de ma préparation, je peux jouer aux trois postes, ça nécessite des fois des ajustements mais ça ne change pas beaucoup de choses.
Avez-vous encore des séquelles de votre fracture au nez ?
Lors de la visite médicale, à Madrid, ils m'ont dit que ce n'était pas nécessaire d'être opéré, je n'ai pas de problème pour respirer et dormir.
« C'est raté, on était tristes mais on est passé à autre chose »
Kylian Mbappé, capitaine de l'équipe de France
À l'issue du tournoi, vous évoquiez un « Euro raté » de votre part. Quelle analyse faites-vous de cette compétition où vous êtes passé à côté ?
Je n'ai pas trop cherché à l'analyser, je passe vite à autre chose. Je suis vite passé à autre chose. C'est raté, on était tristes mais on est passé à autre chose.
En mars dernier, vous disiez « ne pas être perturbé » par rapport à votre situation en club. Diriez-vous la même chose aujourd'hui ?
Je me sens très bien, je suis très heureux. Je joue au foot, je suis titulaire. Je suis dans un endroit où j'ai toujours voulu être. L'an dernier, il y avait de la distance. Toute ma carrière, je détestais la défaite. L'année dernière, j'aimais juste gagner. Je suis revenu dans cet état d'esprit de détester l'échec.
Comment situez-vous cette Ligue des nations ? Est-ce un objectif ?
Je ne sais pas où me situer. On l'a déjà gagné, ça n'a pas provoqué un engouement extraordinaire, quand on l'a perdu, c'était une déflagration. On avait l'impression qu'on était nuls. C'est un match qu'il faut gagner. Mais je le répète, je ne sais pas trop comment me situer. Après l'Euro, c'est important de prendre cette sélection du bon pied et de gagner avec du beau jeu.
En quoi l'année dernière peut vous servir ?
Peut-être que c'est l'âge, mais je pense différemment. C'est une question de processus, ce qui s'est passé l'an dernier, ça a existé, je pense que ça va m'aider, physiquement, techniquement, tactiquement.
Je suis juste content, c'est un très bon joueur et un très bon garçon, je lui souhaite le meilleur.
Kylian Mbappé, à propos de Bradley Barcola
La progression de Bradley Barcola, votre ancien coéquipier à Paris, vous surprend-elle ?
Je suis juste content, c'est un très bon joueur et un très bon garçon, je lui souhaite le meilleur. J'espère que vous allez l'épargner. Quand il viendra les matches plus difficiles, ne dites pas qu'il est devenu nul. Et ne me posez pas ce type de questions.
Il a un potentiel très très grand. Il est dans un club dans lequel il va progresser, il va évoluer, tout ce que je lui souhaite c'est de faire encore mieux. Ce qu'il fait c'est top, il a confiance en son foot, c'est une super nouvelle pour lui, pour le PSG.
Avez-vous un commentaire à apporter sur le conflit salarial qui vous oppose au PSG ?
Je n'ai que de bons souvenirs, c'est un club qui m'a beaucoup donné, j'ai passé sept années merveilleuses. Je leur souhaite le meilleur. »
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