Dans le camp de réfugiés de Moria, à Lesbos (Grèce), la pandémie de coronavirus exacerbe les tensions. "Ils sont tassés, ils sont plus de 20 000 et c’est difficile", déplore le père Maurice Joyeux, membre du Service jésuite des réfugiés. "On appelle depuis longtemps à l’évacuation sanitaire et humanitaire", ajoute-t-il au micro de France 24.Pour le père Maurice Joyeux, le camp de Moria, saturé, est devenu un grand bidonville. "Il ne faut pas laisser les angles morts des hot-spots dans notre réflexion stratégique contre l’ennemi commun qui est le coronavirus", abonde-t-il.
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